Il a quelques jours de cela, je faisais mon entrée en clinique, à jean et de bonne heure
Elle est pas belle ma gambette comme ça ? Non..je suis bien d'accord avec toi ;-) |
Je vous confiais dans ce billet mes angoisses sur cette intervention et maintenant qu'elle est derrière moi de 7 jours, je veux vous faire part d'une certaine ambivalence concernant le flot d'émotions depuis ma sortie.
Évidemment, le gros, gros plus et intérêt de cette chirurgie réside dans la possibilité qui m'était offerte de rentrer chez moi le soir même, retrouver les miens, serrer mes minis dans mes bras, retrouver mon environnement, mon cocon, mon confort.....comparer aux moyens ou longs séjours à l'hôpital avec tout ce que cela implique...je sais ça n'a pas de prix.
oui mais,
parce que selon moi il y a un MAIS. Rien ne remplace non plus les visites du personnels soignants qualifiés et avertis, seuls capables de faire face aux suites opératoires et de répondre aux questions qui se succèdent dans nos esprits.
Enfin pardon. Dans MON esprit.
Car je peux bien vous le dire, depuis ces 6 jours, chez moi je suis loin, très loin, très très loin d'être la zénitude personnifiée face aux suites:
Est ce normal ?
La douleur là est-elle logique ?
Pourquoi je n'ai pas les mêmes types de douleurs ?
Combien de temps ?
La décoloration épidermique 5 jour après est-ce normal ?
Pourquoi les hématomes 4 puis 6 après aussi ?
Comment pallier à l'allergie que je développe avec la bande de maintien des bas ? Comment je soigne ces nouvelles brûlures, les cloques ?
Comment changer correctement mon pansement de cicatrices quand on ne m'a prescrit
même aucun désinfectant ?
Et je ne parle pas de cette liste longue comme 2 bras de choses impératives à faire avec ce mot "impératives" justement lourd de sous-entendus : Que se passe t-il si une des conditions n'est pas/plus possible ? Suis-je en danger ? Est ce un risque ? Quels types de risques ?
Ouais. Vous comprendrez donc un poil le cas anxiogène de cette convalescence dans un esprit torturé comme le mien ?!
Alors j'essaye de me raisonner. De rester calme. D'être à l'écoute de mon corps et mes douleurs mais pas trop, de ne pas me ruer sur le téléphone....
Il n'empêche j'ai hâte d'être au bout du chemin et de pouvoir retrouver l'usage complet de mes jambes et de laisser derrière moi les bas et autres chaussettes de contentions o combien sexy, cette blague, et inconfortables.
Et puis, ces questions quand même à nos gouvernants:
Comment perfectionner ce système de soins ?
Comment pallier à cette sensation d'être lâchés dès la sortie ?
Comment faire pour assurer un suivi, des soins de qualités ?
Ouais, un vaste chantier avec un objectif d'économie en fil rouge évidemment, on ne va pas se mentir...bref, un vrai autre débat de société à mon sens mais bon.....wait and see !
Et vous ? Avez vous déjà fait l'expérience de l'ambulatoire ?
Je ne connais pas la chirurgie ambulatoire (ni la classique d'ailleurs). Mais, tu n'a pas un référent hospitalier à contacter en cas d'inquiétude ou peut être ton médecin traitant ? En tout cas, bon courage.
RépondreSupprimerC'est surtout pathétique que les médecins/chirurgiens soient souvent des communicants à chier qui ne voient pas l'intérêt de tout expliquer au patient. J'espère que ce sera moins cata pour TinyFairy. Même si déjà ça m'agace car je ne sais pas ce qu'il va lui injecter.
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