J'en avais des principes. Oh oui ! Des tas. L'idée d'une éducation plutôt stricte mais compréhensive et la volonté de bien faire trop bien faire sans doute.
Et puis.....et puis la vie. La vraie. Les aléas, les questionnements, les angoisses, les "et si j'avais fait autrement", les accidents, les ratages, les plantages, la confrontation permanente entre tes principes éducatifs et la tentation sociale....Bref. Tu t'adaptes, tu te remets en question et tu avances.
Tête baissée souvent et les mois puis les années filent...Tu traverses à peine les premières angoisses des séparations, les réveils nocturnes, les dents, que déjà se profile le "NO powa" puis les minis crises capricieuses, les limites repoussées du moins les tentatives que débarque déjà la pré adolescence.
Ouais rien que ça. 8 ans.......5 ans.....Ce temps qui file......Alors ?
Juste mettre sur pause et apprécier. Oui apprécier les bons moments. Tous ceux qui ponctuent les journées autant que les minis larmes. Les journées où tout coulent, tout se passent bien. Ou bien les moments d'éclaircies après les nuages noirs...
Juste mettre sur pause et apprécier. Oui apprécier les bons moments. Tous ceux qui ponctuent les journées autant que les minis larmes. Les journées où tout coulent, tout se passent bien. Ou bien les moments d'éclaircies après les nuages noirs...
P.R.O.F.I.T.E.R et les regarder.
Prendre presque de la hauteur pour compter les rires, la complicité aussi grandissante, fusionnelle et existante que les crêpages de chignons pour la même Barbie, le DVD...
Les regarder prendre confiance en elles, voir la confiance que l'on arrive finalement à leur transmettre dans les gestes qu'elles font au quotidien, les premières décisions, les choix vestimentaires, culturelles, les goûts qui se développent, les compétences qui se construisent, les activités de plus en plus passionnantes et perfectionnées, les câlins toujours....Les regarder et commencer à deviner les petites personnes qu'elles s'apprêtent à devenir déjà, les caractères qui s'affirment et finalement se dire que la lutte parfois est belle.
La lutte pour certains principes. Ceux que l'on a pas laissé tomber car mantra éducatif contre ceux que l'on juge à présent dérisoires au regard des moments que l'on souhaite passer avec elles après le travail.
S'accorder des pauses sans tracas, en laissant couler le temps. Sans pression, sans logistique, profiter d'une idée ou d'une envie "au pied levé" comme ça. Parce qu'en grandissant cette possibilité de se dire que l'on semble moins contraint par une rigueur mathématiques ponctuée par les horaires, les observer se servir, se vêtir, se débrouiller....
Aimer cela.
Jouir de cela.
Profiter de cela.
En abuser un peu beaucoup parfois et se dire qu'elles grandissent vite. Si vite. Trop vite.
Se sentir remplie d'amour, reconnaissante de ce que l'on arrive finalement à construire, se dire que la vie parentale est sans doute le plus grand défi d'une société.
Être optimiste finalement.
Quand soudain...une petite voix....Et si ?
Et si...... tout recommencer et compléter ce portrait de famille ?
Love mes minis.
Always.
<3 tout simplement
RépondreSupprimer<3
SupprimerDe bien jolis mots ♥ Je ne montrerai pas ton billet à chéri car la fin lui plairait beaucoup trop! Bises
RépondreSupprimerAh Ah !!! TMerciiii et tu verras, tu y repenseras peut être quand la petite dernière atteindra les 5 ans ;-) alors tu pourras faire lire mon billet à ton homme ! ;-) ;-) ,-)
SupprimerBisouss
Très très beau <3
RépondreSupprimerMerci beaucoup !
SupprimerC’est vrai tout ça… En tant que parents, nous faisons souvent des erreurs, mais cela n’empêche que nous devons tout de même prendre le temps de regarder grandir nos enfants et de profiter de chaque instant. Très beau texte. ;-)
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