Trop de volume....... Trop de volume (recherche capillaire, suite)

Voilà, voilà..... Bon en même temps c'était couru d'avance, je ne le sentais pas (intuition capillaire).

Tout à commencé lorsque je suis entrée dans le salon. Vous connaissez peut être cette désagréable impression de ne pas être à votre place ? Et bien c'était mon cas. Trop désign, trop mode. Bref, pas fait pour moi.

Sur le papier pourtant ça s'annonçait plutôt bien: un coiffeur mode référencé quand même dans Glamour excusez du peu, qui saurait au premier coup d'œil la coupe faite pour nous.
Well! Pile cheveux poil ce qu'il me fallait. (oui je suis très drôle)

Un coup d'œil sur la table des magazines me fit comprendre qu'ici point de potins (adieu closer,voici et autres mags intellectuels). Non c'était plutôt Vogue avec une Victoria Beckam en couv qui te fait ressortir tes complexes en un coup d'œil. Mais je m'égare.

Une fois installée, un coiffeur est donc venu à ma rencontre. Et non, ce n'était pas le boss ! Il faut payer plus cher Madame.

Je lui explique donc que je veux changer de tête, marre du volume, que mes cheveux finissent toujours par être attachés et que je veux une frange.

Je ne sais pas, je n'ai pas dû être assez claire, précise chiante... Il soulève et re-soulève mes cheveux encore et encore (je vous avais dit que les coiffeurs kiffaient mes cheveux) et me dit:

-"on va couper un petit peu juste les pointes, ils sont bien comme ça, non ils sont bien comme ça, ah vous avez un tout petit épis là ( il me désigne le haut de mon front ), hummm la frange demanderait trop de travail, pas de frange donc. Allez au shampoing !"

Tout ceci versé dans un incompréhensible charmant accent italien.

Voilà. À ce stade de l'histoire il faut que vous sachiez que chez le coiffeur je n'ai aucunes réparties, pas une once d'argumentaires contestataires ou encore de rébellion. Rien. Niet. Nada. Walou.

C'est donc sur ces mots que je suis descendue au bac. 

Pendant que la shampouineuse s'occupait de ma chevelure j'ai quand même cogité parce qu'enfin je suis venue jusqu'à Paris et je n'allais pas repartir QU'avec des pointes coupées non ? Sans dèc ! 

Alors prenant mon courage à 2 mains et une fois ré-installée sur ma chaise, je lui ai répété dit que je voulais vraiment changer de tête, j'étais prête et qu'il pouvait donc y aller. Il a coupé un peu plus...

Et puis il a désépaissi aussi. Beaucoup. Mais probablement pas assez. Il n'empêche, je ne me suis pas méfiée, toute innocente que j'étais. Je me suis dit qu'il avait une coupe en tête et qu'il ne restait plus qu'à attendre...

Là quand même je sentais l'affaire mal engagée. Il n'y a qu'à voir ma tête...Le coiffeur lui, ne s'est rendu compte de rien.

Bref, pour vous la faire courte et ne pas vous perdre davantage, je termine.

Vous vous souvenez du carré dont j'avais parlé dans mon précédent billet capillaire. Et bien, cette coiffure que j'exècre sur moi et qui n'avait pas fait sa réapparition depuis mon adolescence (une minute de silence pour moi s'il vous plait, merci) me sert à présent de casque, d'ornement capillaire. Voilà. 

Je pense que le fait que j'ai acheté et porté une barrette dans l'heure qui a suivi ma séance coiffure n'est pas très bon signe...Pas plus que les couettes façons Pocahontas que j'arbore même à l'école (je suis toujours une dingue, vous vous souvenez) depuis quelques jours.

Je n'aime pas. Je n'y retournerai. je n'ai toujours pas trouvé mon style. Je ne suis donc que JOIE. (et je n'ai toujours pas de frange Bordayl!!!)