Il y a 20 ans tout pile, je faisais partie de ce que l'on appela "les naufragés de la route", accueillie chez l'habitant quand ma mère, mon frère et mes sœurs avaient dormi dans un gymnase. Nous étions sur l'A6. Nous avons été surpris pas la neige. Nous avons été dérouté. Puis accueilli dans un village. Nous n'avions pas de portable. Donc pas de quoi prévenir mon père. Comme un sentiment d'apocalypse alors...de panique un peu....d'incertitude et de floue complètement!
Je ne pensais pas revivre cette expérience. Et c'est justement ce que je disais à Mr l'époux en ce samedi 27 décembre, sur la route des vacances. Oui.
C'était juste ce que je lui racontais en riant alors que nous commencions à bouchonner. Plutôt AVANT de bloquer presque 45 minutes après notre départ sur l'A6. AVANT de ne plus avancer un peu plus tard toujours sur l'A6 et à l'approche des montagnes et de l'A 40. AVANT de mettre plus de 6 heures pour faire les derniers 220 kms.
AVANT de rester bloquer plus de 2 heures à 19km de notre destination. Trop de neige. Rien de prévu sur les routes. Encore.
Pour un départ de Banlieue parisienne à 9h30, nous sommes arrivés à Morzine à 1h30 du matin. Voilà. 16 heures de voyage. Bordayl. Avec 2 enfants et 1 chien malade, (du moins pour les premières 300 bornes). Je parle du chien là.
Alors nous n'étions pas vraiment naufragés cette fois-ci puisque nous avions la chance d'avoir de la famille déjà arrivée à destination qui a pu venir nous secourir lorsque, à 10 km de l'arrivée, nos 2 chaînes toutes neuves ont successivement cassé. À 20 min d'intervalles. La loose. La boulette. La merdasse. Bref.
Mais pendant ces 12 heures de dernière partie de route (alors qu'il en faut 3 habituellement), nous étions branchés sur 107.7 et nous pensions à tous ces autres vacanciers qui ne pouvaient rejoindre leurs destinations, ni même ces locaux qui ne pouvaient regagner leurs maisons. Bloqués. Sans possibilités d'avancer ou même de faire demi-tour parfois. En 2014. Et alors que la neige était attendue et annoncée depuis 1 semaine....Porte Nawak et pauvre France....
Et je peux vous dire que j'ai mesuré ma chance finalement: Nous n'avions plus toutou 1er pour la partie "enfer" du parcours et je ne sais pas du tout comment cela se serait passé si nous l'avions emmené avec nous
Bref. Vous l'aurez compris. Ce voyage fut plus qu'épique et l'on peut s'interroger sur les leçons non tirées du passé.
Depuis, rassurez vous...nous profitons. Le chalet est magnifique. Les minis s'éclatent d'être avec leurs cousins et je ski
Bon, je vous reparlerai de la station avant de repartir parce que là aussi, il y aura matière à coups de gueule !...
Sur ce, je vous laisse, le grand air m'attend !
Nous partons en février et je ne veux pas vivre la même chose ...des amis ont passé 26h dans leur voiture au départ de Paris ... l'horreur
RépondreSupprimerprofitez bien et bon réveillon
Je ne te le souhaite pas ! et je ne sais pas, peut être qu'ils pourraient prendre de bonnes résolutions pour 2015 et commencer à réagir AVANT ce type de débordement sur les routes..allez...soyons fou !
SupprimerC'était proche de l'enfer...heureusement, mes minis m'ont réellement étonné !
Merci de ton passage ici et belle année à toi !!!
La grosse grosse lose :-o Ca calme ! Bonne fin de semaine.
RépondreSupprimerTu m'étonnes !!! la fin de semaine est plus cool heureusement (quelques petits pics hein comme tu l'imagines mais mieux que prévu en tous cas !)
SupprimerBisouuuuuuus